ALGER -Des discussions sont en cours entre l’entreprise publique mixte de construction et de réparation navale Ecorep Algérie et des opérateurs mauritaniens pour la conclusion de contrats relatifs à la fabrication de thoniers et de chalutiers en Algérie, a indiqué, mercredi le DG de cette entreprise, Hamid Benderradji.
“Des opérateurs mauritaniens se sont rapprochés récemment de l’entreprise Ecorep pour conclure des contrats relatifs à la fabrication de thoniers et de chalutiers en acier (sans préciser le nombre) et les discussions entre les deux parties vont bon train“, a précisé M. Benderradji à l’APS.
Il a rappelé, dans le même contexte que l’entreprise Ecorep avait précédemment conclu en 2019 deux contrats avec deux opérateurs algériens pour la construction de deux thoniers de 32 mètres de longueur, tout en précisant que l’entreprise “attendait actuellement l’autorisation du ministère de la Pêche et des productions halieutiques pour entamer cette commande”.
Acquisition prochaine d’un grand élévateur pour un carénage locale.
Le carénage des bateaux algériens qui est une série d’opérations de révision périodique de la coque d’un navire en vue de lui redonner ses qualités nautiques, est effectué actuellement à l’étranger avec que tout cela comporte de dépense colossale en devises, a souligné M. Benderradji.
Ce carénage qui consiste également au nettoyage de la coque sous la ligne de flottaison, généralement le décapage des restes d’antifouling (peinture de protection contre les organismes aquatiques) et la remise en peinture, va pouvoir être pratiqué localement grâce à une acquisition prochaine par l’entreprise Ecorep d’un grand élévateur de 550 tonnes.
“Ce grand élévateur va permettre un carénage locale des bateaux algériens allant jusqu’à 40 mètres de longueur“, a précisé le responsable ajoutant que cela va permettre d’économiser des sommes importantes en devises.
Depuis sa création en 2015, l’entreprise mixte algéro-française, Ecorep, située au port de Bouharoun à Tipasa, a investi près de 4 milliards de DA, selon son premier responsable.